Résumé de l'action
Tilt, fourmi quelque peu tête en l'air, détruit par inadvertance la récolte de la saison. La fourmilière est dans tous ses états. En effet cette bévue va rendre fou de rage le Borgne, méchant insecte qui chaque été fait main basse sur une partie de la récolte avec sa bande de sauterelles racketteuses. Fou de rage, ce dernier annonce qu'il reviendra à l'automne prélever le double de sa ration habituelle. Tilt décide alors, pour se faire pardonner, de quitter l'île pour recruter des mercenaires capables de chasser le Borgne.
La magie était telle lors de la sortie en 1995 de Toy Story - premier film entièrement conçu par ordinateur - que, lorsque la société Pixar sortit son deuxième long métrage, 1001 pattes, on pouvait craindre d'être moins emballé. Le film est pourtant irrésistible. Plus vivant et plus coloré que l'autre film d'animation avec des insectes, sorti en 1998 (Fourmiz), 1001 pattes conte la belle histoire de Flik. Cette fourmi et sa communauté vivent dans la crainte des sauterelles, et de leur terrible chef, Hopper, qu'ils doivent nourrir. Lorsque Flik détruit accidentellement la récolte destinée aux sauterelles, il décide d'aller chercher de l'aide, guidé par une idée simple : "Il nous faut des insectes plus gros !" Les fourmis, dirigées par la princesse Atta, sont assez heureuses de se débarrasser ainsi de cette source d'ennuis. Seulement Flik revient, après avoir trouvé du secours auprès d'une troupe d'insectes de cirque - qui craignent malheureusement la bagarre. Tout comme dans Toy Story, les personnages sont dans leur ensemble remarquables et souvent pittoresques. Parmi les plus sympathiques, une coccinelle aux mauvaises manières, un phasme et une paire de puces incompréhensibles. Toutefois, c'est la petite soeur de la princesse Atta, bébé Dot - qui en pince pour Flik -, qui fera fondre le coeur des spectateurs. Destiné à un public plus jeune que Fourmiz, 1001 pattes offre une bonne dose de suspense préparant un happy end et l'élimination du méchant. En bonus sur la vidéo, un générique truffé de "chutes" extrêmement drôles, et Geri's Game, délicieux court-métrage pour lequel Pixar a obtenu un Oscar. --Doug Thomas
